C’est avec une grande émotion que je referme aujourd’hui le roman de Zeruya Shalev, Douleur. C’est l’histoire d’une femme, en quête d’elle-même, cherchant à surmonter la douleur physique d’un attentat lui a imposé, à retrouver cette part d’elle-même qu’elle a perdue à dix-sept ans lorsque son amour de jeunesse l’a quitté, à combler le vide d’une vie de famille par défaut. Alors qu’elle pense avoir trouvé la solution à cette vacuité en retrouvant l’être aimé, c’est une toute autre réalité qui la rattrape, et l’attire loin de cet amour renaissant, loin de cette solution de facilité qui lui tendait les bras. Incroyable de sensibilité et de délicatesse, ce roman nous entraîne dans une Jérusalem moderne où la vie est semée d’embûches, où rien n’est…