La piste de l'eau Hugo Verlomme Editions Quai des Brumes The Unamed Bookshelf

La piste de l’eau est, tout à la fois, un récit autobiographique, une histoire romancée de notre rapport à l’eau sous toutes ses formes, une ode aux océans et aux mers qui représentent une si grande partie de notre petite planète. Résumer ce texte est impossible, ce serait briser sa poésie, diminuer son lyrisme, bâcler le voyage qu’il nous propose. Or tout l’objet de ce court récit est de nous reconnecter à la nature, à la lenteur de vivre, au respect de notre environnement et des espèces animales fascinantes qui le composent, au premier rang desquelles les dauphins et les baleines.

Dans une langue évanescente et majestueuse, Hugo Verlomme se fait conteur pour nous parler des charmes de l’eau, de ce que nous lui devons en tant qu’être humains, des merveilles qu’elle permet et abrite. Chaque ligne éveille en nous, lecteurs, une émotion certaine, une vague d’amour et un désir d’embruns. Il secoue nos consciences en nous parlant de ses combats pour protéger les fonds marins, les dauphins et les baleines, en nous parlant de ces filets meurtriers que nous laissons dans l’eau et de ces marées noires que créent nos pétroliers échoués. Il nous parle de Victor Hugo, de Jules Verne, de Jean-Yves Cousteau, de Jacques Mayol ou encore de Bernard Moitessier, tous ces amoureux de la mer qui ont participé à nous sensibiliser à sa beauté et à son immanence.

Récit surprenant et d’une magnificence rare, La piste de l’eau résonne aujourd’hui plus que jamais comme un appel à protéger notre Terre, à en respecter le cycle naturel et à vivre en harmonie avec la nature.

Résumé de l’éditeur:

Il y a quelque chose de l’Amérindien chez Hugo Verlomme. Un rapport à la nature sans fard, direct, humanisé. Comme si elle était elle-même une personne à qui l’on doit respect, considération, attention et même amour. Une sagesse que les sociétés du Livre ont depuis bien longtemps oubliée. Hugo Verlomme est un homme de la mer, un fils de l’océan, un waterman comme disent les Hawaiiens. La mer, il la pense, il la danse, il la nage, il la surfe, il la navigue… Toute sa vie tourne autour de cet élément qui recouvre les deux tiers de la planète, d’où nous sommes issus et qui pourrait bien sauver l’humanité de ses propres folies.

Dans ce livre court, écrit avec le rythme nerveux et continu d’une vague qui déferle, Hugo retrace les étapes de cet engagement charnel qui l’unit à l’eau sous toutes ses formes.

Verlomme est reconnu pour la pertinence de ses analyses, et pour avoir eu raison quarante ans avant tout le monde. Ce livre, écrit à la première personne de sa singularité, en apporte le témoignage éblouissant. Il fera trace et, bien entendu, des vagues…

Nos vies sont entrecoupées de turbulences et la structure même de nos familles engendre des souffrances (amour obligatoire, séparations, recompositions, tromperies, secrets, jalousies, clans, héritages, argent, etc.). Je viens, moi aussi, de familles conflictuelles, improbables, éparpillées, pleines de menteries et de tragédies, autant de soubresauts qui m’ont aguerri. Mais je ne suis pas doué pour le malheur, je n’aime pas ses effets, c’est fatiguant, ça rend moche, ça éloigne les amis et ça nous fait perdre du temps de bonheur. J’ai donc appris à être heureux dans ma solitude, une arme qui m’a servi dans les pires moments de l’existence. Et puis comment pourrait-on être malheureux ou seul, lorsqu’on a le goût d’écrire et des tas de livres à lire ? J’ai eu la chance de naître avec cette passion des mots et de l’écriture. Mes lectures et mes rêves d’océan ont développé mon imaginaire telle une éponge qui se gonfle d’eau (eau qui compose en grande partie notre cerv-eau).

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