
Il y a quelques semaines, à l’occasion d’un petit tour à la librairie Le Bal des Ardents, j’ai découvert que Lian Hearn, autrice de la saga Le Clan des Otori qui a bercé toute mon adolescence, avait sorti une nouvelle série. Ni une ni deux, j’ai lâché toutes mes lectures en cours pour me replonger dans le monde si familier et si palpitant des Huit Îles, en priant en mon fort intérieur pour que cette série soit meilleur que La maison de l’arbre joueur, auquel je n’avais pas accroché. Et je n’ai pas été déçue ! Dévorant les pages, sautant d’un tome à l’autre au bout de quelques jours, j’ai englouti les quelques mille pages de cette nouvelle saga en moins d’une semaine, retrouvant avec délices toutes les vertus de l’évasion par la littérature que je chéris depuis mon enfance.
Pour ceux qui ont lu Le Clan des Otori, sachez que Shikanoko se passe bien des années avant la rencontre fondatrice entre Shigeru et Takeo, avant même que le clan des Otori existe en tant que tel. Cette saga raconte l’affrontement entre deux clans, les Kakizuki et les Miboshi : les premiers gouvernent aux côtés de l’empereur tandis que les seconds fomentent une rébellion pour le renverser et prendre la place de leurs rivaux à la tête des Huit Îles. Au milieu de ces samuraïs défendant leur honneur et leurs ambitions démesurées, s’agitent des forces mystiques méconnues, dont se servent certains sorciers pour influer le cours naturel des choses.
Si vous aimez vous plonger dans des mondes fantastiques, suivre les aventures palpitantes et riches d’enseignements d’une foule de personnages bigarrée et que vous avez un petit attrait pour le Japon médiéval, n’hésitez plus ! Lisez Le Clan des Otori si ça n’est pas déjà fait et plongez-vous ensuite dans cette préquel dont le souffle romanesque ne vous laissera pas en reste. Malgré la chronologie, je vous recommande quand même de les lire dans cet ordre, parce qu’il est très amusant de retrouver dans Shikanoko des explications sur certaines péripéties du Clan des Otori…
Au cœur du Japon médiéval, la lutte des clans fait rage. Shikanoko, un jeune héritier, a été trahi par son oncle et laissé pour mort dans la montagne. Il trouve refuge chez un sorcier qui lui fait don d’un crâne de cerf aux pouvoirs surnaturels. En quête de son destin, Shikanoko devra affronter les intrigues politiques et les forces d’une Nature menaçante. Il connaîtra la cruauté la plus vile mais aussi l’honneur et l’amour.
Remontant aux origines mythiques du clan des Otori, Lian Hearn nous entraîne dans l’épopée fantastique et envoûtante des premiers samouraïs, qui se poursuit avec L’Empereur Invisible et L’Héritier de l’Arc-en-ciel.
Par la suite, Kazumaru n’aurait su dire ce dont il se souvenait et ce dont il avait rêvé. Son père et sa mère, aussi spirituelle qu’intelligente, jouaient souvent au go pendant les longs hivers enneigés de Kumayama. Il avait grandi au son des pions heurtant doucement le plateau et du cliquetis des bols de bois. Ce jour-là, son père et lui avaient entendu ces mêmes bruits. Leur monture avait distancé le reste de l’expédition. Son père aimait précéder les autres, et son cheval noir était aussi ardent que vigoureux. C’était un cadeau de sire Kiyoyori, le suzerain de leur famille, qui leur avait ordonné de s’avancer si loin dans le nord.
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Cette saga a également bercé mon adolescence! Et je me réjouis de suivre ton conseil 🙂
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Ah je suis contente de voir que je ne suis pas la seule !
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