La librairie de la seconde chance, Jackie Fraser, Harper Collins Poche, Eté 2022, The Unamed Bookshelf

Vous le savez peut-être : les romans « feel-good » ne sont pas forcément ma tasse de thé. Pour autant, en ce moment, ayant peu de temps pour lire et plein de choses dans la tête, c’est un style littéraire qui retrouve un peu sa place dans ma pile à lire. D’autant plus quand, et c’est ce qui s’est passé ici, plusieurs éléments du roman résonnent en moi : l’Ecosse, la librairie, le changement de vie. Bingo : j’ai plongé sans arrière pensée dans l’histoire de Thea, qui repart à zéro dans le climat écossais pourtant peu accueillant, trouve une petite place de libraire d’occasion et bien sûr, retrouve l’amour au bout de péripéties rocambolesques. Un petit air d’Orgueil et préjugés, l’époque en moins, l’humour en plus.

Autant être honnête, l’intrigue est assez prévisible, les dialogues souvent un peu clichés – peut-être que la traduction ne rend pas justice au texte original. Pour autant, c’est un chouette moment que nous offre Jackie Fraser, en nous emmenant dans ce village écossais toujours dans son jus, au milieu des lords et des potins incontrôlables. Thea Mottram est une petite femme bien sympathique, un peu atypique mais fort attachante, à laquelle on peut facilement s’identifier : facile donc de se prendre au jeu et de se projeter dans cette histoire.

La librairie de la seconde chance est un joli petit livre à découvrir au bord de l’eau, léger et agréable, plein de références littéraires et de doux moments.


Résumé de l’éditeur :

Thea Mottram vient de se faire licencier sans préavis. Et, comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, son mari infidèle la quitte pour l’une de ses amies après vingt ans de vie commune. 
Le jour où elle déménage, ce dernier lui tend une lettre reçue récemment : Thea est la seule héritière d’un grand-oncle, qui lui lègue une maison en Écosse ainsi qu’une importante collection de livres anciens. Soudain, prendre le large dans une petite ville côtière où personne ne la connaît semble être la meilleure des idées !
À Baldochrie, elle découvre un adorable cottage et une communauté accueillante… si l’on fait abstraction d’Edward, son voisin acariâtre, qui se trouve aussi être le libraire du coin. Déterminée à l’amadouer pour qu’il l’aide à se débarrasser de ses vieux ouvrages, elle lui prête main-forte pour un temps à la librairie. Simple parenthèse ou début d’un nouveau chapitre ? Pour trancher, Thea devra percer les secrets du bouquiniste.


Comme beaucoup de gens de la classe moyenne inférieure issus de la classe ouvrière, j’ai une réaction complexe devant les gens de la haute. Intriguée et rebutée. Horrifiée mais fascinée. Imaginez, connaître le nom de vos ancêtres jusqu’au XVIIIe siècle ! Imaginez si lesdits ancêtres savaient lire et écrire depuis cinq cents ans !

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