La Cité des nuages et des oiseaux Anthony Doerr Editions Albin Michel Rentrée littéraire 20222 The Unamed Bookshelf

Vous remarquerez que la quatrième de couverture ne résume absolument pas l’intrigue de ce livre – et pour cause ! Comment résumer une intrigue qui traverse le temps et l’espace, entraînant dans son sillage une foule de vies humaines étroitement reliées par le plus ténu des liens, celui de la littérature ? Les éditions Albin Michel n’ont pas tenté l’aventure, je vais donc bien m’en garder moi aussi et vous encourager simplement à aller acheter cet ouvrage si ce n’est pas déjà fait, et à vous laisser happer vous-même par cette intrigue absolument impossible à résumer.

Pourquoi ? Parce qu’une fois de plus Anthony Doerr m’a totalement séduite, complètement embarquée dans son histoire un peu dingue mais incroyablement bien ficelée, irrémédiablement transcendée par son improbable imagination et ses messages pas si sous-jacents. Mêlant histoire, critique de la société, amour de la littérature, imaginaire fantastique, histoires d’amour et de haine, rebondissements en tous genre, ce texte peut, à mon sens, plaire à beaucoup – et il a déjà fait quelques ravages auprès des personnes à qui je l’ai conseillé.

Je gardais un excellent souvenir de Toute la lumière que nous ne pouvons voir, et je dois dire que j’ai été très agréablement surprise de retrouver l’auteur dans un récit aussi différent, à la construction très ambitieuse, au style toujours parfaitement maîtrisé (bravo à la traductrice !) et aux personnages d’une grande profondeur romanesque, chacun à sa manière. Un véritable page-turner, à ne pas manquer !


Résumé de l’éditeur:

Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à tourner les pages ?

Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l’écrit et de l’imaginaire.

Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?


A l’époque où les bardes voyageaient de ville en ville pour réciter à qui voulait l’entendre les chants des anciens ancrés dans leur mémoire, ils différaient le dénouement du récit aussi longtemps que possible, improvisant un dernier vers, un ultime obstacle sur le chemin du héros : comme l’expliquait Licinius, capter une heure de plus l’attention du public, c’était l’espoir d’obtenir encore une coupe de vin, un morceau de pain, une nuit à l’abri des intempéries. Anna ignore qui était Antoine Diogène, mais elle l’imagine tailler sa plume, la tremper dans l’encre et tracer les mots sur le parchemin, dressant une nouvelle embûche sur la route d’Aethon et étirant le temps pour une autre raison : maintenir sa nièce un peu plus longtemps dans le monde des vivants.

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