Quand Elif Shafak sort un nouveau roman, c’est toujours avec une grande excitation que j’en commence la lecture. C’était d’autant plus vrai pour L’île aux arbres disparus, qui allait me permettre de voyager de nouveau à Chypre, quelques semaines après avoir refermé Au café de la ville perdue, que j’avais adoré. Ici, l’intrigue diffère, même si le contexte historique reste sensiblement le même. Des années après la partition du pays, Ada, jeune fille londonienne née de parents chypriotes, lève le voile sur l’histoire de sa famille grâce à l’arrivée impromptue d’une tante qu’elle n’avait jamais vue. En discutant avec sa tante, elle comprend petit à petit l’amour interdit entre ses parents, l’un grec, l’autre turc, et elle renoue avec une culture qui, sans qu’elle…
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