Qu’écririons-nous sur les gens que nous croisons au quotidien si nous prenions le temps de nous poser, plume à la main, au café d’en bas ? C’est précisément ce que fait Jacques Madelin, depuis plusieurs dizaines d’années qu’un amour avorté l’a amené à Naples, au-dessus du café Nube. Il raconte chaque jour les vies improbables et touchantes des habitants du quartier, chacun arrivé au café un beau jour avec son bagage personnel, plus ou moins lourd et plus ou moins allégé au sortir de son passage dans le récit. Etonnant patchwork que celui-ci, qu’on sait sorti tout droit de l’imagination débordante d’Amanda Sthers, mais qui pourtant a des accents criants de vérité. Il est fascinant de voir comment, en seulement quelques pages, elle parvient…