Ce qui me vient à l’esprit après avoir refermé ce livre, c’est avant tout beaucoup de gratitude pour son autrice, Titiou Lecoq, pour l’éclairage nouveau qu’elle vient de m’apporter sur notre société, ses fondements idéologiques et ses aberrations multiples. Comme elle, je ne me suis jamais tellement interrogée sur l’absence des femmes dans l’Histoire – difficile de voir les absentes quand les présents prennent tellement de place. Pour autant, j’ai bien conscience d’avoir intériorisé un certain nombre de préconceptions qui ne sont pas totalement en accord avec ce que je suis et la définition que j’ai de mon propre genre – mais difficile de mettre le doigt sur le problème quand toute la société s’entend à garder les femmes « à leur place ». Quel bonheur…